A peine le soleil pointait le bout de son nez que mon paternel me tira de mon profond sommeil pour que j'aille charger la charrette de tous les outils dont il avait besoin. Car oui mon père, forgeron devait aller chercher des matières premières à Moat Cailin, et ce avant l'hiver. Mon père m'avait pris avec lui parce qu'il avait besoin de moi pour l'aider à charger les matières premières une fois là-bas, enfin c'est ce qu'il disait c'est juste qu'il savait que si je ne l'accompagnai pas je me serais enfuie. Je devais donc supporter plusieurs jours dans la charette, même si mon père ne voulais pas s'attarder sur le chemin, dormir dans une charette plusieurs jours n'est pas vraiment confortable... Enfin je me plaignais mais j'étais quand même assez heureuse de voyager, je n'avais plus à servir de clients et surtout je voyais du pays. Après avoir chargée sa charrette mon père m'intima de monter dans la charette, il embrassa ma mère et nous partions sur les sentiers.
Après une ou deux journée passées dans la charette nous étions à mi-chemin, au début j'essayai d'admirer le paysage mais il était vraiment, comment dire? Moche. J'eus donc le loisir de m'ennuyer, je pensais que le trajet serait toujours aussi monotone mais la nuit me rappella à quelle point elle peut être dangeureuse.
Comme je disais au début de la nuit, la charrette buta contre quelque chose, à cause de ça ma tête heurta le bois, je commenca donc à râler mais mon père s'en ficha et me demanda de rester à l'intérieur. Il descendit alors , il découvrit alors un grand arbre, choses anormal car les arbres du nord sont difficilement déracinables. Il lâcha un juron puis tapa dans le tronc (chose inutile il n'allais pas le faire bouger) et voulut remonter dans la charrette . Malheureusement les bandits n'étaient pas d'accord, ils foncèrent sur mon père en moins de deux mon père était mort. Mort. Je ne pus m'empecher que ça serait bientôt mon tour et j'essaya de m'enfuir, chose inutile trois bandits me saisirent, tendirent que les autres pillaient ce que j'avais chargée il y a de cela pas ci longtemps. Ils m'emmenèrent au coeur de la foret malgrès mes protestations.
Même si je ne l’aurais jamais l'avoué j'avais vraiment peur, qu'allait-il me faire? Il avait déjà tué mon père ils me tueraient surement à mon tour mais s'amuserait avec moi avant. Heureusement pour moi ce n'en fit rien, après une demi-heure de marche les trois bandits m'emmenèrent dans une tente où se trouver une vieille femme, elle me regarda de façon insitante. J'avais vraiment une envie de lui demander pourquoi elle me regardait ainsi mais je ne voulais pas la provoquer. Elle finit par déclarer:
« J'suis sûre que j'pourrais en faire quelque chose d'la gosse. Paraitrait qu'on puisse les vendre à bon prix dans la capitale en c'moment. Sera plus utile vivante qu'morte j'crois bien. »
Puis elle demanda aux hommes qui m’avaient emmené de m'attacher à un pouteau, je me laissai faire mais au fond de moi je ruminais:
«Je ne suis pas un chien qu'on attache et qu'on vend » - me dis-je à moi-même mais de toute façon je ne pouvais rien faire pour l'instant mais je n'avais pas l'intention de devenir une marchandise. De plus mon père était mort, je pouvais partir rien ne me retenait. Je pris donc la résolution de partir une fois à Port-Réal.
Après une nuit pire que celle que je passais dans la charette, c'est-à-dire encore plus froide le soleil pointa enfin le bout de son nez. Les bandits et la vieille femme firent alors route avec moi pour aller dans le sud. Le voyage fut plutôt long, long et rude je dormais mal et les bandits me portaient quelquefois des coups mais moins fort que ceux de mon père,de plus la vieille femme leur avaient interdit de me toucher, soit disant qu'il fallait que je sois en bon état. Le pire dans ce trajet était je crois la chaleur, car habitant dans le nord je n'étais pas habitué à cette chaleur néanmoins les paysages devenait de plus en plus beau puis un jour à travers ma cage je découvris les portes de Port-Réal.
J'allais pouvoir m'échapper.