Un homme, une femme et des rochers.

Meneur du Nord

Spoiler:

Alors qu'il sortaient de la ville John repensa aux aveux de la jeune rousse. Elle attendait un enfant, devenue la honte de la famille, elle devait s'enfuir le plus loin possible et l'arrivée du chevalier était un bon prétexte pour s'enfuir. John sortait de la ville vérifiant si son épée était prête pour le combat, ils allaient devoir emprunter la Route Royal, chemin très apprécier par les brigands en tout genres attendant une victime potentielle, souvent des nobles seuls ou des femmes sans escorte. La ville de Winterfell devenait de plus en plus petite à l'horizon, les plaines rocheuses du Nord se dessinaient face à eux.

John fit beaucoup plus attention aux alentours, une attaque serait la pire chose à leur arriver. Le chevalier en avance il était prêt, il devait arrivé au sud et personne ne pourrit l'en empêcher le moindre brigand ou autre osant l'attaquer verra son espérance de vie de réduire fortement. La journée allait bientôt se finir et son cheval était fatiguer d'avoir porté la jeune femme tout au long de la journée, le prochain château était encore loin mais une pause était obligatoire si ils voulaient arrivé entier. John s'arrêta et examina le terrain avant de dire :

"Nous allons faire une pause, mon cheval doit se reposer"

Il s'approcha de la jeune femme pour l'aider à descendre du cheval. Ensuite John alla s'asseoir sur un rocher et sorti son épée pour la nettoyer. Il leva les yeux et regarda la jeune femme mais ne s'attarda pas sur elle et continua de nettoyer son arme.

Spoiler:

Date d'inscription : 17/07/2012

Un homme, une femme et des rochers. Adelheid-3691986

Le chevalier n’avait pas dit grand-chose depuis les révélations offertes par la jeune femme et Adelhaid s’inquiétait de savoir ce qu’il puisse en penser. Certes, il ne l’avait pas congédié et ne l’avait même pas réprimandé d’une quelconque manière – mais le fait qu’il ne se prononce pas n’allait pas pour rassurer la rousse.

Quoiqu’il en soit, ils avaient maintenant pris la route en direction du sud. Adelhaid était inquiète toute comme elle éprouvait une curiosité sans faille à l’égard du territoire qu’elle n’avait jamais exploré. Un brin de fantaisie dans sa vie de paysanne. Elle se sentait en sécurité en présence du chevalier, fervent défenseur de la maison Stark – mais n’était-elle pas en train de trahir le Nord en se rendant sur les terres contestées ?

La journée se passa lentement aux yeux de la jeune femme qui n’était pas habituée à monter un cheval aussi longtemps. Les douleurs se faisaient largement ressentir dans ses jambes et dans le bas de son dos. Son ventre commençait à lui peser et sa vessie n’était plus ce qu’elle était mais elle faisait de son mieux pour arrêter le chevalier que lorsque s’eut été vraiment nécessaire.

Le soleil déclinait lentement à l’horizon, offrant au regard de la jeune femme les paysages sauvages du Nord qu’elle n’avait jamais foulé jusqu’à maintenant. Elle s’extasiait comme une gamine à chaque fois mais tentait malgré tout d’être la plus effacée possible pour ne pas déranger son compagnon de voyage.

Arriva le moment où John se décida à faire halte pour que son destrier puisse se reposer. Adelhaid n’était pas contre se dégourdir les jambes, surtout que sa vessie la pressait encore d’aller se soulager. Elle maudissait ce qui était en train de lui arriver, mais elle n’avait manifestement pas le choix de s’y plier ou non. Le chevalier l’aida à descendre et la jeune femme dut mettre quelques secondes avant de pouvoir faire fonctionner ses jambes correctement.

« Messire. Je vais un peu plus loin… Pour vous savez quoi. » – Elle prit un air embarrassé avant de plisser sa robe et de se tourner en direction du bosquet derrière elle.

Elle s’éloigna, prenant soin d’être à distance respectable pour être tranquille. Elle retira sa peau d’ours qu’elle laissa choir sur un rocher et ses mains vinrent se poser sur son ventre qui se dessinait sous sa robe. Elle poussa un long soupir et entreprit de délacer ses braies pour en finir avec sa besogne.

Lorsqu’elle eut fini, elle se redressa – tendant l’oreille à un léger bruissement de feuilles. Elle estima alors qu’il ne fallait pas qu’elle s’attarde et se mit en chemin pour retourner vers John.

Sauvageonne en cavale

Voilà des jours qu'elle parcourait la terre du Sud, découvrant toujours un peu plus le monde des agenouillés. Il fallait le reconnaître, ils semblaient plutôt bien organisés, et leurs châteaux étaient tous plus impressionnants les uns que les autres. Mais là s'arrêtaient les points positifs. Oh, oui, peut être aussi appréciait-elle qu'il fasse un peu plus chaud que là haut, au-delà du mur. La nuit, elle ne s'endormait pas en priant pour ne pas geler.

Elle n'avait toujours pas trouvé d'idée brillante sur ce qu'elle pourrait faire ici. Comme servir quiconque était exclu, cela réduisait grandement ses possibilités d'insertion. Il semblait que même les brigands suivaient un chef qui faisait comme bon lui semblait. Aussi avançait-elle vers le Sud - ou en tout cas c'est ce qu'elle espérait, elle était parfois un peu perdue malgré son bon sens de l'orientation - en se disant que tôt ou tard elle finirait pas trouver quelque chose.

Elle finit par décidé que la première chose serait de se fondre dans la masse, qu'on ne reconnaisse pas qu'elle était une sauvageonne au premier coup d'oeil. Pour cela, il lui fallait trouver une autre tenue. Mais ça n'était pas aussi aisé que ce qu'elle aurait cru. Les femmes de son âge ne parcouraient pas vraiment les sentiers seules, et la plupart étaient vêtues de robes. Ce dont elle avait une horreur sincère, car cela l'empêchait de se mouvoir correctement. Peut être pourrait-elle en arranger une à sa façon ...

Elle était penchée au dessus d'un lapin mort et en train de le dépecer lorsque l'occasion parfaite se présenta enfin. Au début, ce furent des bruissements de feuille et le craquement d'un bout de bois qui attirèrent son attention. Ramassant sa proie qu'elle attacha à son ceinturon, elle se hissa sur un arbre au moment même où apparaissait une jeune femme qui semblait être seule. Sans faire un bruit ni même bouger, elle l'observa, tout particulière sa tenue. Elle était à peu près de sa taille, ce serait parfait. Quand elle remarqua son ventre rond, Ivy haussa les sourcils. Une femme engrossée qui parcourait les sentiers seule ? Etrange. Mais elle eut beau scruter les alentours, personne ne semblait l'accompagner.

Quand l'inconnue commença à s'éloigner, la sauvageonne décida qu'il était temps d'agir. Elle se glissa à terre, lance à la main, s'avança d'un pas rapide jusqu'à la rousse, et lui attrapa l'épaule pour la repousser contre le tronc d'un arbre, sa lance pointée sur sa gorge.

- Ecoute, j'ai pas l'habitude de tuer des fillettes engrossées, alors si tu me donnes tes vêtements je te ferai rien. Si tu veux, tu peux garder ta peau d'ours.

Elle s'éloigna de deux pas de la fille et éloigna sa lance - qu'elle maintint tout de même pointée vers elle, au cas où elle essaierait quelque chose. Son lapin pendait toujours sur le coté de sa hanche, et des gouttes de sang tombaient sur le sol. Son regard annonçant qu'elle n'hésiterait pas à mettre à exécution ses paroles, elle la fixa en attendant qu'elle se décide à lui donner ses affaires.

Date d'inscription : 17/07/2012

Alors que la rousse marchait silencieusement dans le but de rejoindre le chevalier, elle entendit un nouveau bruissement derrière elle. Elle eut à peine le temps de se crisper qu’elle sentait déjà une poigne féroce lui attraper l’épaule pour la retourner et la plaquer contre un arbre. Adelhaid lâcha un glapissement de surprise, surprenant la femme qui lui faisait face et qui lui taquinait la gorge à l’aide d’une pique.
La rousse était terrorisée face à cette nouvelle rencontre – surtout en voyant le physique atypique de la femme. Elle était très grande, et ses cheveux emmêlés sombres formaient une tignasse qui retombait sur ses épaules. Elle était vêtue de fourrures – le genre de fourrures que l’on ne portait pas ici dans le Nord. Les animaux sur qui elle les avait récupérées étaient d’un gris pâle. Des animaux d’au-delà du mur peut-être ? Un lapin mort pendait mollement sur sa hanche. Cette fille était manifestement une bonne chasseuse.

Adelhaid avait entendu parler comme tout le monde du peuple des sauvageons. Leur description variait selon le degré d’alcoolémie des racontars – mais cette femme et ses manières piquaient la curiosité de la jeune rousse. La sauvage prit ses distances sans manquer de menacer Adelhaid de sa lance, et la jeune femme bredouilla en retour.

« Vous venez d’au-delà du mur n’est ce pas ? »

Bien que la situation prête à être inquiétante – cette femme comptait manifestement la détrousser de ses vêtements – la rousse ne pouvait s’empêcher de ressentir angoisse et curiosité. Peut-être une certaine innocence dans cette situation, comme si elle ne craignait nullement la mort.

« J’suis pas une fillette. Moi aussi j’me suis enfuie. » – Ajouta-t-elle en fronçant légèrement les sourcils. « Pas des terres glacées non, mais du Nord. De Winterfell, tu connais ? »

Un élan de loquacité que la sauvageonne ne pourrait pas trop appréciée de la part de sa victime.

Meneur du Nord

Le chevalier venait juste de finir d'avoir nettoyer son arme et décida de s'allonger un instant et de fermer les yeux, il ne s'inquiéta pas pour la jeune rousse, en effet même si la route royale est frottement fréquentée par les brigands, etc... cette zone entre forets et montagnes rendait difficile toutes embuscade ou tentative d'agression. John pris donc son sac qu'il posa derrière sa tête et l'y pose dessus, il croisa les bras et fini par s'endormir, un sommeil léger de courte durée.

Il pouvait ainsi entendre le silence et le vent, il dormait mais pas assez, le moindre bruit l'aurait certainement réveillé. Les minutes s'écoulaient et le jeune fille était partie depuis un long moment, cela devenait un peu inquiétant, John ouvrit les yeux pour constater qu'elle n'était toujours pas revenue, avait-elle décidée de partie seule et de continuer son voyage seule ? Il décida de se lever pour découvrir d'éventuels indices pour savoir ou elle était. Il fit quelques pas et se souvint de la dernière chose qu'elle lui avait dit, il décida donc d'aller explorer dans la direction vers laquelle elle était partie.

Il entra dans un petit bosquet, il y avait quelques arbres, mais les rochers restait tout de même dominant, il avança sans faire de bruit, du moins ce qu'il pouvait faire. Il entendit des craquements de branches et puis plus rien, le silence. Il alla vers le bruit et puis il entendit une voix, une voix inconnue s'adressant à quelqu'un d'autre. Il décida de s'approcher encore pour finalement reconnaitre la rousse, elle venait de faire une mauvaise rencontre.

John observa un instant la scène, voir comment allait réagir la fille, allait-elle se défendre ? Il écouta et entendit son agresseur exiger rançon. Il observa encore durant un long moment et semblait reconnaitre l'autre personne, une sauvageonne, son visage lui était familier, il l'avait déjà vue, pas en vrai mais ailleurs.
Il regarda encore un moment et sorti de sa cachette, l'épée toujours dans son fourreau, il ne craignait pas cette être venant de l'autre côté du mur.

"Et où compté vous aller ensuite ?" Il la regarda et continua "Ces vêtements ne vous serons d'aucune utilité, les hommes des sept royaume savent reconnaitre un être venant de l'autre côté du mur."

Il observa dès lors les moindres mouvements de la sauvageonne.

Sauvageonne en cavale

Voilà que l'autre se mettait à parler. Ivy haussa ses deux sourcils bien hauts. Les gens d'ici ne comprenaient-ils pas ce que cela signifiait, d'être menacé par une lance ? Ou bien ne la prenait-elle pas au sérieux ? Hé bien, elle ferait bien ! Ce ne serait pas la première qu'elle tuerait, et ce ne seraient pas les remords qui la prendraient. Et puis, qu'est ce que ça pourrait bien lui faire, qu'elle vienne d'au-delà du mur ? Ivy piétina un instant le sol, sa lance toujours relevée, signe d'une légère nervosité qui la gagnait. D'habitude, il lui suffisait de menacer l'autre pour en tirer ce qu'elle voulait.

- J't'ai d'mandé tes vêtements, j'suis pas là pour te raconter ma vie.

Mais elle surenchérit, et commença à lui expliquer qu'elle s'était enfuit elle aussi. Ivy n'en avait strictement rien à faire. Fugitive ou pas, elles ne faisaient pas partie du même monde. Elle lui parla de Winterfell, nom qui évoqua vaguement quelque chose à la sauvageonne qui devait en avoir entendu parler en épiant une conversation. D'un mouvement de tête, elle repoussa une mèche de cheveux qui gênait son regard, et agacée, elle avança à nouveau sa lance vers sa gorge, pour lui montrer son impatience.

- Tes vêtements, répéta-t-elle, ignorant sa question.

Puis les choses se compliquèrent. Derrière elle, une voix masculine retentit, et dans un sursaut, Ivy se retourna. Elle retint un juron, elle s'était faite avoir comme une débutante. Et puis il s'agissait d'un de ces hommes couverts de fer, qui avaient la réputation d'être tenaces. Elle remarqua qu'il n'avait même pas pris la peine de dégainer son épée. Ainsi, elle ne faisait peur ni à l'un, ni à l'autre. Elle tourna sa lance vers le nouvel arrivant.

- J'irai où bon me semble et j'compte certainement pas te dire où.

Il lui fit remarquer qu'elle serait reconnaissable malgré des vêtements d'ici, et elle eut un ricanement bref et moqueur.

- P't'être bien parce qu'on n'a pas cet air de soumission que vous avez tous.

Bon, il s'agissait d'obtenir ce qu'elle voulait puis de partir. Elle se demanda un instant si elle ne ferait pas mieux de partir, mais l'occasion était bien trop belle. Et puis l'homme de fer ne semblait nullement se méfier. Elle décida de changer de tactique. Glissant une main vers son ceinturon, elle en retira sa dague de pierre taillée qui lui avait servi à dépecer le lapin, et qui était donc encore couverte de sang séché, et agrippa la fille pour lui mettre la lame sous le cou.

- Tu t'approches et je l'égorge. Et toi, tu enlèves ta robe, ou j'risque de perdre patience.

Espérons que cette fois-ci, on la prenne un peu plus au sérieux. Elle n'avait pas envie de tâcher la robe de sang, c'était jamais facile à nettoyer.

Date d'inscription : 17/07/2012

La sauvageonne était manifestement imperméable à toute envie de sympathiser. Se munissant d’un regard noir et menaçant, la brune réitéra son exigence. Adelhaid leva le menton lorsque la pointe de la lance lui frôla de nouveau la gorge et elle déglutit difficilement. Qu’avait-elle espéré ? Cette femme n’était qu’une sauvage, et la rousse se demandait bien pourquoi elle était venue sur les terres des civilisés. Alors qu’elle baissait légèrement la tête, résignée, une voix familière se fit entendre.

La rousse se redressa vivement lorsqu’elle perçut John quelques pas plus loin. Il venait la sauver, encore une fois. Le chevalier demanda à la sauvageonne où elle comptait aller et que ces vêtements ne lui serviraient à rien ce qui fut accueilli par un ton réprobateur de cette dernière. Lorsque dans un ricanement moqueur, elle prétendit que les gens de leur espèce avaient tous un air de soumission, Adelhaid fronça les sourcils. Mais, rapidement, la sauvageonne attrapa la jeune rousse pour lui plaquer la lame de sa dague qu’elle plaça sous sa gorge, la menaçant de nouveau. Fébrile, Adelhaid leva les paumes en l’air en signe de reddition.

« J’vais le faire. » – Maugréa-t-elle, attendant que la sauvageonne relâche la pression pour qu’elle puisse se déshabiller. « Si les terres glacées sont si libres, alors pourquoi t’y es pas restée hein ? »

Elle accompagna sa remarque d’un regard amer à l’égard de la sauvageonne avant d’entreprendre de laisser glisser la peau d’ours de ses épaules pour délacer sa robe. Adelhaid ne comprenait pas les désirs de la sauvageonne. Tout le monde savait que de l’autre côté du mur, tous se prétendaient libres. Mais la garde de nuit, elle, protégeait le royaume des Sept Couronnes des menaces prétendument présentes. La venue de cette femme voulait-elle dire que l’hiver venait ? Et qu’il fallait prendre la fuite pour le Sud ?

Tandis qu’elle se déshabillait, elle reprit d’une voix douce.

« Comment comptes-tu vivre ici si t’es pas prête à t’faire passer pour une femme soumise ? » – Souleva-t-elle. La femme tenait toujours la dague en main et Adelhaid surveillait aussi le chevalier du coin de l’œil.

Sans vêtement, elle aurait vite fait d’attraper la mort malgré la fourrure. Mais sûrement pourraient-ils trouver un village ou une seigneurie non loin ? Elle l’espérait.

Meneur du Nord

John devait faire face à un être tenace, elle ne semblait pas vouloir lâcher prise, elle voulait son butin à tout prix, mais jusqu'où allait sa limites, c'est ce que John voulait découvrir, il n'avait guère envie de tuer la sauvageonne mais si elle attaquait elle aurait reçus directement un coup d'épée.
Le chevalier croisa son regard et ne le lâcha plus, c'était un peu une sorte de domination, qui allait l'emporter sur l'autre, elle qui prétendait que les hommes des Sept Royaumes étaient tous soumis, il voulait lui prouver le contraire. Il fit quelques pas sur la gauche et puis sur la droite comme pour essayer de perturber son adversaire, il était prêt à intervenir quand la brune sorti une dague et plongea sur la rousse.

John fut surpris d'une telle réaction, mais finalement ce n'était pas si inattendu, en effet, un chevalier est toujours serviable, il protège toujours et là il était face à une prise d'otage. C'était très différent de l'ivrogne avec lequel il suffisait de montrer l'épée, non, elle ne semblait pas craindre l'épée, mais que craignait-elle ?
John recula de quelques pas pour montrer qu'il ne tenterait rien, du moins ce qu'il voulait faire croire.

Tandis que Adelhaid s'exécutait et retira ses vêtements, John se demandait ce qui allait advenir de ceux de la sauvageonne, en effet, si elle les abandonnait sur place il était certain qu'elle serait retrouvée, la prochaine seigneurie est fort proche, et les chiens du Nord sont de très bon pisteurs, elle n'allait pas s'en sortir.

John croisa les bras et s'approcha doucement de la rousse et son preneur d'otage, il avançait doucement

"Je ne pense pas que vous souhaitiez que cela finisse en bain de sang !"

Il continua d'avancer.

"Et puis si vous la tuer, vous serez seule face à moi, vous n'aurez aucune chance"

Il s'arrêta suffisamment proche pour intervenir mais pas de trop pour que la brune ne réagisse mal. John sorti discrètement une lame caché sous son armure, un atout qu'il adorait avoir quand celui-ci se retrouvait désarmer, il fixa la sauvageonne, il était prêt à intervenir.

Sauvageonne en cavale

Enfin, la fille se décidait à obtempérer. Ivy relâcha la pression de la lame, puis s'éloigna d'elle de quelques pas. Quand elle lui demanda pourquoi elle n'avait pas décidé de rester dans son cher pays natal, la sauvageonne repensa quelques instants à cette attaque qu'il y avait eu à son village. Un frisson lui parcourut l'échine, et elle préféra chasser de son esprit l'image des morts qui marchaient. Relevant le menton en retrouvant cet air impassible qu'elle avait l'habitude d'afficher, elle fixa la fille.

- Parce qu'il y a des choses dont tu n'as pas idée qui se baladent, par chez moi.

Bon, trêve de bavardages. D'habitude elle ne faisait jamais la conversation, et cette manie que l'autre avait de lui poser mille questions l'agaçait vraiment. D'ailleurs, pourquoi donc prenait-elle la peine de répondre ? Elle eut un regard vers le chevalier pour s'assurer qu'il ne tentait aucune attaque. La question d'Adelhaid lui fit à nouveau détourner le regard, et elle tiqua. Ca, c'était une question à laquelle elle ne pouvait hélas pas répondre. Et le fait qu'elle ait touché en plein dans le mile acheva de l'énerver.

- Dépêche.

Ces vêtements n'avaient décidément que des inconvénients. Ils n'étaient pas pratique pour marcher, encore moins à enlever visiblement. Soudain, elle douta d'en avoir encore envie. Mais au point où elle en était ...

Le chevalier décida de s'avancer, et Ivy se tourna vers lui, méfiante. Elle n'avait pas peur de la fille, mais l'homme couvert de fer, c'était une autre histoire. Elle n'avait encore jamais eu l'occasion d'en affronter un, mais elle se doutait de l'issue d'un tel combat. Elle n'avait que peu de chance de s'en tirer. Certes, elle était habile, et oui, cette lourde armure le ralentissait. Mais ce n'était pas suffisant pour un corps à corps. Pour fuir, à la rigueur ... Si toute cette histoire se finissait mal, il faudrait qu'elle envisage cette option et laisse tomber sa fierté. Il affirma alors qu'elle ne voulait pas que tout cela finisse en bain de sang, et elle haussa les épaules.

- Je veux juste ce que j'ai demandé.

Quand il remarqua qu'elle n'avait aucune chance face à lui, elle répliqua avec un sourire carnassier :

- Mais j'n'ai pas l'intention d'me frotter à toi.

Ivy jeta un coup d'oeil vers la fille pour voir où elle en était. Il était grand temps qu'elle parte d'ici. Il fallait qu'elle gagne un peu de temps, qu'elle distrait le chevalier le temps que l'autre achève de retirer ses vêtements, pour qu'il ne songe pas à l'attaquer.

- J'suis pas folle, j'sais bien qu'avec tout ton attirail j'risque pas de te tuer. J'ai toujours trouvé ça lâche, de se cacher derrière un tas de ferraille.

Oui bon, peut être que le provoquer n'était pas l'idée la plus brillante, mais la sauvageonne n'y pouvait rien. Elle n'avait jamais eu sa langue dans sa poche.

Date d'inscription : 17/07/2012

Malgré le fait que le chevalier cherchait à convaincre la jeune femme, celle-ci ne semblait pas vouloir coopérer. Elle était claire sur ce qu’elle voulait – les frusques d’Adelhaid et n’avait pas l’air d’apprécier les questions de la rousse. Quand la sauvageonne parla de ce qui se baladait chez elle, la rousse sentit un frisson lui parcourir l’échine. L’Hiver vient – se disait-t-elle alors que la brune la pressait de retirer ses vêtements.

« J’vais lui donner messire. Après tout, ce ne sont que des vêtements. » – Déclara-t-elle au chevalier.

Face aux menaces du chevalier, la sauvageonne se montrait provocatrice – le traitant de lâche de par le fait qu’il se cachait derrière une armure. Adelhaid finit de retirer sa robe et attrapa sa fourrure d’ours pour l’enrouler autour d’elle. Il y avait décidément beaucoup d’inconvénients à être nue comme un ver en cette saison.

« Qu’est ce que tu vas faire de tes vêtements ? On peut p’têtre échanger ? » – Demanda Adelhaid avec hésitation, frigorifiée sous sa peau d’ours.

Au moins du temps qu’elle arrive à s’en procurer de nouveaux. Malgré le fait que cette femme l’ait menacé, la rousse n’en ressentait guère qu’une brève amertume. Elle ne désirait pas de vengeance, comme si elle comprenait la situation de la sauvageonne. Et il fallait dire que sa présence ici l’intriguait.

« On dit toujours qu’les sauvageons n’ont besoin de personne. Chez eux, p’têtre - mais si tu restes toute seule au Sept Couronnes, tu ne survivras pas deux jours. A moins de vivre dans les bois, loin des seigneurs et de leurs gens. » – Ajouta-t-elle.

Adelhaid était quelqu’un de particulièrement intelligent et perspicace malgré son jeune âge. Sa manie de toujours écouter les discussions des grands lui avait forgé un certain savoir vivre et une vivacité d’esprit particulière. Sa robe et ses braies balancées aux pieds de la jeune femme, la rousse attendait patiemment la réponse de la sauvageonne.

Meneur du Nord

Le temps semblait s'être arrêter dans le royaume du Nord tandis qu'une femme, un chevalier et une sauvageonne s'observaient les uns les autres, prêt au cas ou l'un viendrait à tenter une attaque ou quel-qu’autre geste étant reçus comme une menace.Il fallait aussi avouer que le froid commençait à venir sur les Sept Couronnes, l"hiver venait à grand pas, combien de temps allait-il durer ? C'était toujours la même question, du moins quand l'esprit n'était pas occuper à autre chose comme celui de John.

Il se demandait combien de temps allait encore durer se spectacle, il commençait réellement à en avoir mare des ces attaques "surprises" contre la jeune rousse qui l'accompagnait, il se demandait si toutes les légendes que ses amis marins lui racontait à propos des femmes sur les navires ne pouvaient-elles pas s'appliquer sur la terre.
Tandis que la rousse et la brune converssait sans en avoir trop l'air, John laissa son esprit s'en aller ailleurs, il pensa dès lors à son dernier voyage à Port-Réal où il avait rencontrer cette jeune fille... Bref que de souvenir agréable quand il fini par revenir les pieds sur terre il décida de continuer l'argumentation par les mots avant de devoir sortir les arguments de forces

"Vous n'avez pas le choix, vous ferriez mieux de partir sans votre butin, si vous toucher au moindre morceau de tissus je vous pourchasserait jusqu'à la mort si il le faut"

John semblait s'attacher à une cause veine, il prenait cela trop à coeur, finalement pourquoi ne pas lui donner ces vêtements, la jeune rousse n'aurait qu'à s'en procurer d'autres, mais non ce n'était pas dans les habitude du chevalier d'abandonner surtout lorsqu'il s'agissait d'une attaque.

"Et n'ayez crainte, je n'ai guère besoin d'une armure pour combattre"

Il s'arrêta un instant

"Alors ! Que décidez vous !"