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 Ivy Boleyn

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Ivy Boleyn

Sauvageonne en cavale
Ivy Boleyn

Messages : 11
Date d'inscription : 07/08/2012


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MessageSujet: Ivy Boleyn   Ivy Boleyn EmptyMar 7 Aoû - 0:29

    BOLEYN IVY (dite dresseuse d'ours)

Identité

Ivy Boleyn 120807023913349704
(Feat. Alyson Mosshart)
    Age :
    23 ans
    Fonction :
    Aucun pour le moment
    Groupe :
    Peuple libre (ou sauvageonne pour certains)
    Région/Maison :
    Elle vient d'au-delà du mur, d'un village qui a été détruit par les autres


Vos caractéristiques


    Physique :
    Sous ses nombreuses fourrures, il est difficile d'évaluer le physique de la jeune femme. Au premiers abords, on remarque qu'elle est grande, et son visage creux indique qu'elle ne doit pas être très épaisse. Toutefois, malgré son poids léger, les années vécues au nord du mur lui ont appris à être combattante, aussi ne faut-il pas la sous-estimer. Bien qu'elle ne possède pas la force d'un guerrier, elle est agile, souple, et sa pratique de la chasse et de l'escalade l'ont doté d'une musculature indispensable lorsque l'on vit au nord du mur. Elle a la peau très blanche, et un corps que certains qualifieraient de très peu féminin de par le peu de formes qu'elle a.

    Pour ce qui est du visage, elle a une mâchoire plutôt carrée, des joues creuses et deux yeux d'un marron aux teintes parfois presque bordeaux. L'air souvent farouche, de grosses fourrures pour lutter contre le froid ainsi que sa tignasse noire lui donnent l'aspect parfait que l'on se fait d'une sauvageonne dans le sud. A vrai dire, jamais elle ne s'est donné la peine d'entretenir ses cheveux, la priorité étant plutôt de se trouver à manger. Sa démarche souple et silencieuse fait d'elle une excellente chasseuse, voire d'une mercenaire dangereuse lorsque le besoin se présente.

    Caractère :
    Ivy ayant vécu depuis toujours au-delà du mur, parmi le peuple libre, sa hantise première est la soumission. Fière et refusant de ployer le genou devant qui que ce soit, jamais personne ne lui impose ce qu'elle doit faire. Demandez un service poliment et elle acceptera avec plaisir de vous aider, mais imposez lui un ordre et vous irez au diable. A noter toutefois qu'elle ne s'est encore jamais confrontée aux gens du sud. Têtue, il est très difficile, dès lors qu'elle a une idée en tête, de la lui ôter. Un défaut auquel s'ajoute celui de tête brûlée qui peu l'amener dans des situations délicates, d'autant plus qu'elle ne sait pas tenir sa langue et se montre la plupart du temps franche et directe, que ce soit beau à entendre ou non. Autant dire qu'elle n'a pas froid aux yeux.

    Froide aux premiers abords, elle se méfie de tout le monde et donne sa confiance très difficilement. Mais lorsque c'est le cas, elle devient une amie fidèle, souriante, et parfois plus si vous lui plaisez. Même si elle manque parfois de tact, elle est de bonne compagnie et refuse rarement de rendre service, même si celui-ci peut être dangereux. Elle est aussi profondément indépendante, ce qui l'amène parfois, vis à vis de ses amis, à se montrer brusque lorsqu'elle sent qu'ils ont trop d'emprise sur elle.

    Habituée de la chasse, le sang ne lui fait pas peur. Que ce soit celui d'un animal autant que celui d'un homme. Ayant appris à manier la lance, elle a déjà tué pour se défendre et si elle n'y prend pas de plaisir particulier, le refera sans broncher. Dans une situation dangereuse, elle aborde les choses avec beaucoup de sang froid et n'a pas peur de regarder son ennemi dans les yeux.

Histoire

    Ivy est née dans un petit village nommé Dents De Fer situé au-delà du mur, non loin de la Laiteuse, au pied des montagnes, par une nuit particulièrement froide. Les jours suivant sa naissance, les températures furent si basses que, pendant un moment, sa mère craignit pour la vie de son nouveau né, mais Ivy survécut, grandit, sans jamais tomber malade. Elle n'avait ni frère, ni soeur, ni père, sa mère refusant de lui avouer son identité ou même de lui dire s'il se trouvait dans le village. Mais qu'importe, elle n'en avait pas besoin.
    Très vite, elle développa son goût pour l'aventure en partant seule dans les montagnes, à la recherche de sensations fortes. Lorsqu'elle eut tout juste 6 ans, elle tomba sur le cadavre d'un ours polaire déjà mangé par quelques charognards, et s'aperçut alors qu'un ourson se cachait dans ses fourrures. N'hésitant pas une seconde - l'ourson ne lui arrivant qu'aux genoux - elle le ramena au village et annonça fièrement à sa mère qu'elle s'était fait un nouvel ami qu'elle baptisa Nash. Par on ne sait quel miracle, l'ours s'habitua à elle, et il grandit sans manifester d'agressivité envers les villageois. Ainsi vint son surnom de "Dresseuse d'ours", dont elle est assez fière.

    Les années passèrent, et se montrant particulièrement habile à la chasse, elle fut chargée de ramener de la nourriture pour son village. Ce qui lui convint parfaitement, car elle pouvait alors parcourir librement les montagnes accompagnée de son ours domestique. Lorsqu'elle atteignit l'âge de la puberté et que des hommes commencèrent à la lorgner, elle n'y fit d'abord pas attention. Puis ses compagnons de chasses devinrent de temps à autre ses compagnons de soirée, jusqu'à ce qu'un jour la situation dérape. L'un d'eux, ayant trop bu et qui ne l'intéressait guère ce soir là, tenta de la prendre de force, et Ivy essaya d'abord de le repousser par la force. Mais comme il ne lâchait pas l'affaire, et que, plus fort qu'elle, il commençait à prendre le dessus, elle n'hésita pas une seconde, attrapa - après quelques coups de pieds bien placés - son poignard taillé dans la pierre, et lui trancha la gorge. Le premier homme qu'elle tua, et elle se montra alors plus méfiante vis à vis des hommes.

    Alors qu'elle avait 22 ans, son village reçut la visite de Mance Ryder, qu'elle connaissait alors de nom, et qui souhaitait qu'ils rejoignent son grand rassemblement dans les CrocGivre, leur expliquant qu'un danger rodait dans les forêts et qu'ils comptaient descendre vers le sud lorsqu'ils seraient suffisamment nombreux. Ivy l'entendit alors parler des Autres, qu'elle connaissait grâce par des fables qu'on lui avait raconté plus jeune, mais se méfia davantage de Mance. "Le roi d'au-delà du mur", l'avait-elle un jour entendu nommé par un corbac égaré dont elle avait croisé la route. Ce nom ne lui plaisait guère, et bien que sa proposition tenta les trois quarts des villageois, elle décida de ne pas le suivre, tout comme sa mère et quelques uns de ses amis.

    Grave erreur, car quelques mois plus tard, les Autres firent leur première - et dernière - apparition au village. C'est d'abord le froid qui réveilla Ivy, endormie sous des couvertures chaudes, mais alors qu'elle essaiyait de se rendormir, un premier cri lui vint aux oreilles. Immédiatement alertée, elle s'habilla et s'arma de sa lance aussi rapidement qu'il lui était possible, et lorsqu'elle sortit de chez elle, tomba nez à nez avec ... quoi, au juste ? Un homme ? Elle aurait pu l'affirmer, s'il avait eu la tête entière. Mais il lui manquait la mâchoire et ses yeux étaient d'un tel bleu qu'ils ne pouvaient être naturels. Premier réflexe, elle le transperça de sa lance, mais comme il continua de bouger - la lance ne lui faisant pas plus d'effet que si elle venait de lui chatouiller les pieds - et qu'elle remarqua qu'il y en avait des dizaines comme lui, elle repensa à l'alerte donnée par Mance Ryder et comprit très vite qu'il fallait fuir ou mourir. Elle partit donc à la recherche de sa mère, et la trouva allongée sur le sol, morte, quelques mètres plus loin. Tout comme deux de ses amis. Et alors qu'elle-même tentait de prendre la fuite, elle se retrouva encerclée de macchabées sur pattes, tous avançant, le regard vide, vers elle. Et sans l'intervention de Nash, s'en était fait d'elle. Prenant ses jambes à son cou, elle retourna chez elle, prit un sac de provisions ainsi que quelques affaires et armes, songea que le meilleur endroit pour prendre la fuite était le sud - comme l'avait si bien dit Mance Ryder - et partit sans un coup d'oeil en arrière.

    Les jours qui suivirent furent longs, et c'est dans la peur chaque nuit de revoir ces créatures réapparaitre qu'elle tentait de dormir. Nash, depuis l'attaque du village, ne l'avait pas rejointe, et elle se retrouva donc complètement seule. Lorsqu'elle finit par rejoindre le mur, l'idée lui vint de l'escalader, songeant qu'avoir un gigantesque mur entre elle et les Autres ne pouvait être qu'une bonne chose. L'ascension qui s'en suivie fut la plus périlleuse de toute sa vie, mais elle y parvint finalement, et posa pied à terre. Elle n'avait aucune idée de ce qui l'attendait, au-delà du mur. Oh, bien sûr, elle avait entendu parlé des châteaux, des chevaliers et lords, et surtout de l'existence d'un roi, et s'était un jour juré qu'elle ne mettrait jamais les pieds dans le royaume des Sept Couronnes. Mais ça, c'était avant qu'elle ne rencontre les Autres. C'est donc bien décidée à ne jamais se prosterner devant quiconque qu'elle se mit en marche vers le Sud, ne connaissant nullement les règles du jeu dans ce royaume et sans avoir la moindre idée de ce qu'elle allait bien pouvoir devenir.


Vos relations


    • Mance Ryder : elle le connait de réputation, et a eu l'occasion de lui parler une fois lorsqu'il tenta de persuader son village de rejoindre ses rangs dans les Crocgivre. Elle s'en méfie, l'appellation "Roi d'au-delà du mur" ne lui convenant guère.

Test RP


    Voilà maintenant des jours qu'elle arpentait le royaume des Sept Couronnes, en prenant soin d'éviter chaque village et chaque habitant. Avec son accoutrement, elle savait qu'au premier coup d'œil n'importe qui aurait su d'où elle venait, et elle savait aussi que son peuple n'était pas apprécié chez les agenouillés. Alors autant éviter les ennuis tant qu'elle n'aurait pas constitué un plan sur ce qu'elle pourrait bien faire ici. Mais pour l'heure, elle n'en avait aucun, et à mesure qu'elle découvrait du pays, il lui semblait de plus en plus impossible qu'elle puisse s'intégrer dans ce royaume. Il suffisait de voir ce qu'ils appelaient des châteaux ! Tellement grands, qu'il lui semblait impossible qu'ils aient bâti tout ça de leur propres mains. Même un géant, aussi haut soit-il, n'arriverait pas à toucher le sommet de leurs tours. Aussi, jusqu'à présent, s'était-elle contentée de chasser pour survivre et d'observer depuis des buissons touffus les quelques villages qu'elle avait croisé, bien consciente que cela ne pourrait durer.

    Et les premiers ennuis arrivèrent bien trop vite à son goût, un matin, alors qu'elle chassait et avait trouvé sa proie : un jeune daim qui vagabondait seul. Tapie dans des buissons épais, elle avançait sans un bruit, observant le gibier qui s'abreuvait dans un courant d'eau. Le moindre bruit, la moindre branche qui craque sous ses pieds, et elle devrait se serrer la ceinture et chercher, peut être des heures durant, une autre proie facile. C'est donc avec précaution qu'elle avançait, à pas de loup, doucement mais sûrement, sa lance au bout pointu durci par le feu dans sa main droite. Sortant finalement à découvert, à quelques mètres à peine du daim, elle apprêta sa lance, voulu la lancer, mais un sifflement - qui eut pour effet de faire lever la tête de sa proie - lui monta aux oreilles, durant quelques infimes secondes, et l'animal n'eut pas le temps de faire un bond qu'une flèche se figeait dans son flan. Le daim poussa un cri, voulu prendre la fuite, mais s'abattit finalement sur le coté.

    Ivy le savait, il fallait fuir, et maintenant, avant qu'il soit trop tard, mais à peine eut-elle le temps de bouger que deux chevaux surgissaient, sur le dos desquels ses maîtres étaient perchés. Et comme l'un des deux avait une arbalète en main chargée, elle n'eut d'autre choix que de se redresser, lance pointée vers les deux hommes. Ceux-ci s'arrêtèrent, plus intéressés, malheureusement, pas elle que par leur gibier. L'un des deux était mieux habillé que l'autre, remarqua-t-elle, et bien mieux que tous les villageois qu'elle avait pu apercevoir. C'était peut être ça, un seigneur, ou un lord, ou même un chevalier. Elle espérait que non. Ses yeux rivés vers les deux arrivants, elle attendit patiemment que l'un d'eux daigne prendre la parole, tout en prenant le soin de pointer sa lance vers celui qui tenait l'arbalète, le moins bien habillé des deux, l'autre ayant préféré un arc. Il s'écoula un certain temps, avant qu'enfin l'un d'entre eux finisse par parler, après l'avoir observée de la tête aux pieds.

    - Il est interdit de chasser sur mes terres, lâcha le mieux habillé des deux.

    Elle serra la mâchoire. Un seigneur, au moins, pour qu'il ait des terres, ça elle le savait. Comme elle ne répondait rien, il reprit :

    - Lâche ta lance, sauvageonne, et il ne te sera fait aucun mal. Je serais curieux de savoir ce qu'une fille de ton espèce vient faire si au sud du Mur.

    Qu'elle lâche sa lance ? Hors de question ! Elle raffermit sa prise sur le bâton, et lui jeta un regard de défit. Regard qui ne sembla pas plaire à l'autre, car il lança avec colère :

    - Faites ce que mon maître vous ordonne !

    Son regard se posa sur lui, et il sembla alors regretté d'avoir parlé. A vue d'œil, il était plus jeune qu'elle. Elle fit un pas sur le coté, leva les yeux, remarqua que, juste au dessus d'elle, des branches d'un gros arbre pendaient, et semblaient atteignable en sautant suffisamment haut. Le seigneur sembla perdre patience.

    - Ma patience a ses limites. Maintenant parle femme ! Dis moi ce qui t'amène ici, puis à condition que tu me jures de ne plus chasser sur mes terres, tu pourras partir. Les sauvageonnes ont toujours été de piètres cuisinières, ajouta-t-il avec un gloussement à l'adresse de son partenaire de chasse.

    A ces mots, Ivy sentit monter la colère. Pour qui se prenait-il ? Ces terres étaient à tout le monde, son gibier à qui l'attrapait, et il ne pouvait ni lui ordonner de ne pas chasser, ni lui ordonner de partir. Quant à le servir en cuisinière, le fait même qu'il puisse y songer était une insulte. Ha ! ça jamais. Redressant la tête, elle desserra à peine les mâchoire lorsqu'elle finit par parler :

    - Le gibier est à celui qui le tue, j'ai besoin de chasser, et ce n'est pas un homme qui m'en empêchera. Et ce qui m'amène ici ne regarde que moi.

    Etait-ce assez clair pour lui ? Il sembla que oui, peut être même un peu trop à son air mécontent. Visiblement, sa patience avait en effet des limites, des limites très très courtes. Sa mère lui disait souvent que les seigneurs de l'autre coté du mur étaient pleins d'orgueil. Hé bien, si elle l'avait blessé, tant mieux ! Les "sauvageonnes", comme il l'appelait, n'avaient pas à servir des hommes comme lui.

    - Tu vas me parler avec un peu plus de respect, ou tu finiras comme ce daim.

    Elle fixa d'abord le seigneur, puis l'autre, puis après un moment de silence pesant, cracha au pied du cheval que le seigneur montait. Et avant que l'un comme l'autre réagisse à ce qu'ils allaient prendre comme un affront délibéré, elle lança sa lance, qui atteignit celui qui tenait l'arbalète à la gorge. Ses yeux s'ouvrirent de stupeur, et il bascula de son cheval, qui, effrayé par l'odeur du sang, hennit puis partit au trot. Et avant que le seigneur n'ait le temps de prendre une flèche et la bander, elle avait sauté, agrippé la branche, et s'était hissé dessus. Elle entendit une flèche siffler non loin d'elle, mais avec agilité, elle s'était déjà glissée vers une autre branche, puis dans un autre arbre, cherchant à se camoufler derrière l'épaisseur des feuilles. Et le seigneur eut beau faire quelques cercles sur son cheval, guettant les arbres autour de lui, il ne la trouva pas. Il s'en était fallu de peu, songea-t-elle. A l'avenir, elle surveillerait peut être un peu plus ce qu'elle disait.

    Plus tard, bien plus tard, quand elle fut sûre qu'elle était hors de danger, elle quitta les arbres pour retrouver le sol, et prit le chemin opposé à celui qui menait au village du seigneur. Il n'était que temps de partir d'ici. C'était sa première rencontre avec le peuple des Sept Couronnes. Et elle n'aimait pas ça, mais alors pas du tout. C'est avec une certaine appréhension qu'elle prit la route à travers la forêt, consciente que, tôt ou tard, elle devrait ployer le genou devant l'un de ces seigneurs, si elle ne voulait pas y laisser sa vie.


Hors RP


    Comment avez-vous connu le forum ?
    Via Google, j'attendais qu'il soit achevé pour m'inscrire Razz
    Quelle sera votre présence sur le forum (sur 5) ?
    (de 1 à 5) Pour le moment autour de 4, à partir de septembre plutôt vers 3 je pense


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Obéron Sand

Bras droit de Martell
Bras droit de Martell
Obéron Sand

Messages : 72
Date d'inscription : 28/04/2012


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MessageSujet: Re: Ivy Boleyn   Ivy Boleyn EmptyMar 7 Aoû - 8:39

Bienvenue sur GoTRPG !

Ta fiche est très bonne, on comprend bien ton personnage et je trouve ça très intéressant de jouer une sauvageonne dans les sept couronnes !
D'ailleurs comme test RP, je te propose de raconter en un quinzaine de lignes ta première rencontre avec l'autorité.

Dans les bois, aux abords d'une ville, tu es en train de chasser le daim pour te nourrir. Soudain, un homme te tombe dessus. Il s'agit du seigneur de la contrée, un petit seigneur, qui t'apprend que la chasse sur son territoire est interdite. Il est simplement accompagné d'un garde du corps et était lui même en train de chasser. Le petit seigneur est autoritaire mais compte te laisser partir si tu ne cherches pas d'embrouilles.

En un minimum de 15 lignes, tu devras décrire et expliquer la situation comme la perçoit ton personnage. N’hésite pas à nous faire part de ses sentiments et de ses réactions. Tu as le droit de jouer les personnages non joueurs. Si ce n’est pas clair ou que tu as des doutes, n’hésite pas à m’envoyer un MP ou si ton test RP ne t’inspire pas, nous ferons en sorte d’en créer un nouveau.

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Aaricia Tywir

Contrebandière/Pirate
Contrebandière/Pirate
Aaricia Tywir

Messages : 61
Date d'inscription : 10/07/2012


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MessageSujet: Re: Ivy Boleyn   Ivy Boleyn EmptyMar 7 Aoû - 10:32

Bienvenue miss !

Très jolie fiche et je suis curieuse de suivre ta future évolution dans les Sept Couronnes. Bonne chance pour ton test et au plaisir de se croiser en RP !
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Ivy Boleyn

Sauvageonne en cavale
Ivy Boleyn

Messages : 11
Date d'inscription : 07/08/2012


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MessageSujet: Re: Ivy Boleyn   Ivy Boleyn EmptyMar 7 Aoû - 11:13

Voilà maintenant des jours qu'elle arpentait le royaume des Sept Couronnes, en prenant soin d'éviter chaque village et chaque habitant. Avec son accoutrement, elle savait qu'au premier coup d'œil n'importe qui aurait su d'où elle venait, et elle savait aussi que son peuple n'était pas apprécié chez les agenouillés. Alors autant éviter les ennuis tant qu'elle n'aurait pas constitué un plan sur ce qu'elle pourrait bien faire ici. Mais pour l'heure, elle n'en avait aucun, et à mesure qu'elle découvrait du pays, il lui semblait de plus en plus impossible qu'elle puisse s'intégrer dans ce royaume. Il suffisait de voir ce qu'ils appelaient des châteaux ! Tellement grands, qu'il lui semblait impossible qu'ils aient bâti tout ça de leur propres mains. Même un géant, aussi haut soit-il, n'arriverait pas à toucher le sommet de leurs tours. Aussi, jusqu'à présent, s'était-elle contentée de chasser pour survivre et d'observer depuis des buissons touffus les quelques villages qu'elle avait croisé, bien consciente que cela ne pourrait durer.

Et les premiers ennuis arrivèrent bien trop vite à son goût, un matin, alors qu'elle chassait et avait trouvé sa proie : un jeune daim qui vagabondait seul. Tapie dans des buissons épais, elle avançait sans un bruit, observant le gibier qui s'abreuvait dans un courant d'eau. Le moindre bruit, la moindre branche qui craque sous ses pieds, et elle devrait se serrer la ceinture et chercher, peut être des heures durant, une autre proie facile. C'est donc avec précaution qu'elle avançait, à pas de loup, doucement mais sûrement, sa lance au bout pointu durci par le feu dans sa main droite. Sortant finalement à découvert, à quelques mètres à peine du daim, elle apprêta sa lance, voulu la lancer, mais un sifflement - qui eut pour effet de faire lever la tête de sa proie - lui monta aux oreilles, durant quelques infimes secondes, et l'animal n'eut pas le temps de faire un bond qu'une flèche se figeait dans son flan. Le daim poussa un cri, voulu prendre la fuite, mais s'abattit finalement sur le coté.

Ivy le savait, il fallait fuir, et maintenant, avant qu'il soit trop tard, mais à peine eut-elle le temps de bouger que deux chevaux surgissaient, sur le dos desquels ses maîtres étaient perchés. Et comme l'un des deux avait une arbalète en main chargée, elle n'eut d'autre choix que de se redresser, lance pointée vers les deux hommes. Ceux-ci s'arrêtèrent, plus intéressés, malheureusement, pas elle que par leur gibier. L'un des deux était mieux habillé que l'autre, remarqua-t-elle, et bien mieux que tous les villageois qu'elle avait pu apercevoir. C'était peut être ça, un seigneur, ou un lord, ou même un chevalier. Elle espérait que non. Ses yeux rivés vers les deux arrivants, elle attendit patiemment que l'un d'eux daigne prendre la parole, tout en prenant le soin de pointer sa lance vers celui qui tenait l'arbalète, le moins bien habillé des deux, l'autre ayant préféré un arc. Il s'écoula un certain temps, avant qu'enfin l'un d'entre eux finisse par parler, après l'avoir observée de la tête aux pieds.

- Il est interdit de chasser sur mes terres, lâcha le mieux habillé des deux.

Elle serra la mâchoire. Un seigneur, au moins, pour qu'il ait des terres, ça elle le savait. Comme elle ne répondait rien, il reprit :

- Lâche ta lance, sauvageonne, et il ne te sera fait aucun mal. Je serais curieux de savoir ce qu'une fille de ton espèce vient faire si au sud du Mur.

Qu'elle lâche sa lance ? Hors de question ! Elle raffermit sa prise sur le bâton, et lui jeta un regard de défit. Regard qui ne sembla pas plaire à l'autre, car il lança avec colère :

- Faites ce que mon maître vous ordonne !

Son regard se posa sur lui, et il sembla alors regretté d'avoir parlé. A vue d'œil, il était plus jeune qu'elle. Elle fit un pas sur le coté, leva les yeux, remarqua que, juste au dessus d'elle, des branches d'un gros arbre pendaient, et semblaient atteignable en sautant suffisamment haut. Le seigneur sembla perdre patience.

- Ma patience a ses limites. Maintenant parle femme ! Dis moi ce qui t'amène ici, puis à condition que tu me jures de ne plus chasser sur mes terres, tu pourras partir. Les sauvageonnes ont toujours été de piètres cuisinières, ajouta-t-il avec un gloussement à l'adresse de son partenaire de chasse.

A ces mots, Ivy sentit monter la colère. Pour qui se prenait-il ? Ces terres étaient à tout le monde, son gibier à qui l'attrapait, et il ne pouvait ni lui ordonner de ne pas chasser, ni lui ordonner de partir. Quant à le servir en cuisinière, le fait même qu'il puisse y songer était une insulte. Ha ! ça jamais. Redressant la tête, elle desserra à peine les mâchoire lorsqu'elle finit par parler :

- Le gibier est à celui qui le tue, j'ai besoin de chasser, et ce n'est pas un homme qui m'en empêchera. Et ce qui m'amène ici ne regarde que moi.

Etait-ce assez clair pour lui ? Il sembla que oui, peut être même un peu trop à son air mécontent. Visiblement, sa patience avait en effet des limites, des limites très très courtes. Sa mère lui disait souvent que les seigneurs de l'autre coté du mur étaient pleins d'orgueil. Hé bien, si elle l'avait blessé, tant mieux ! Les "sauvageonnes", comme il l'appelait, n'avaient pas à servir des hommes comme lui.

- Tu vas me parler avec un peu plus de respect, ou tu finiras comme ce daim.

Elle fixa d'abord le seigneur, puis l'autre, puis après un moment de silence pesant, cracha au pied du cheval que le seigneur montait. Et avant que l'un comme l'autre réagisse à ce qu'ils allaient prendre comme un affront délibéré, elle lança sa lance, qui atteignit celui qui tenait l'arbalète à la gorge. Ses yeux s'ouvrirent de stupeur, et il bascula de son cheval, qui, effrayé par l'odeur du sang, hennit puis partit au trot. Et avant que le seigneur n'ait le temps de prendre une flèche et la bander, elle avait sauté, agrippé la branche, et s'était hissé dessus. Elle entendit une flèche siffler non loin d'elle, mais avec agilité, elle s'était déjà glissée vers une autre branche, puis dans un autre arbre, cherchant à se camoufler derrière l'épaisseur des feuilles. Et le seigneur eut beau faire quelques cercles sur son cheval, guettant les arbres autour de lui, il ne la trouva pas. Il s'en était fallu de peu, songea-t-elle. A l'avenir, elle surveillerait peut être un peu plus ce qu'elle disait.

Plus tard, bien plus tard, quand elle fut sûre qu'elle était hors de danger, elle quitta les arbres pour retrouver le sol, et prit le chemin opposé à celui qui menait au village du seigneur. Il n'était que temps de partir d'ici. C'était sa première rencontre avec le peuple des Sept Couronnes. Et elle n'aimait pas ça, mais alors pas du tout. C'est avec une certaine appréhension qu'elle prit la route à travers la forêt, consciente que, tôt ou tard, elle devrait ployer le genou devant l'un de ces seigneurs, si elle ne voulait pas y laisser sa vie.
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Mestre du Jeu

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MessageSujet: Re: Ivy Boleyn   Ivy Boleyn EmptyMar 7 Aoû - 11:28

Très joli test RP ! Je te valide sur le champ et te souhaite bonne chance pour ton évolution au sein des Sept Couronnes.

(Pour faciliter ta venue vers le Sud, peut-être pourras-tu rencontrer John et PNJ qui sont encore à Winterfell ? A toi de voir !)

Bon jeu !
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Ivy Boleyn

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MessageSujet: Re: Ivy Boleyn   Ivy Boleyn EmptyMar 7 Aoû - 12:10

Merci à vous ! Very Happy

J'vais aller voir ce qui s'y passe
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John Serfenghel

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MessageSujet: Re: Ivy Boleyn   Ivy Boleyn EmptyMar 7 Aoû - 13:49

Bienvenue à toi, amuses toi bien Wink
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